| |
|
pla.ce.bo
ou
la prestidigitation sans peine ?
Abracadabra... |
|
Le placebo a toujours été un grand mystère.
Ce site a pour vocation de réunir et confronter toutes les opinions critiques
sur ce thème. Il pourra peut-être contribuer à résoudre quelques-uns des
paradoxes, sinon ambiguïtés (...), qui s'attachent au placebo, ce mot bien mal
défini... Vous en doutez ? Allez donc voir ses
définitions ici !
Il a pour origine un texte écrit par votre serviteur
|
PLACEBO - Une question de principe
Mémoire de D.I.U. de Méthodologie de la Recherche
Clinique et Épidémiologique
soutenu en novembre 2002 à Fort-de-France
Également en format *.pdf
(337 Ko, 12 pages format A4 + annexes)
En cas de difficulté de téléchargement : site miroir.
où il est manifesté que :
|
-
la définition la plus communément
admise du placebo est fausse ;
-
le placebo, contrôle nécessaire des essais cliniques
rigoureux, n'est pas inerte, inactif
ou neutre ;
-
le placebo a une composition variable, jamais divulguée
en pratique (...) ;
-
la significativité d'un essai clinique peut être
influencée par le choix du placebo ;
-
les problèmes potentiels induits
par cette variable critique sont reconnus par les laboratoires.
Est-ce
uniquement pour des questions économiques ("cost-effectiveness")
qu'ils ne sont pas explorés et résolus, comme le suggère un responsable
de la recherche d'un industriel pharmaceutique dans une lettre
à la revue Nature en 1995 ?
Voici un petit échantillon apéritif pour aiguiser l'envie d'en savoir
un peu plus :
|
|
. si P= représente l'évolution de survie d'un groupe de patients non
traités ou recevant un placebo idéal ;
. si P- représente l'évolution d'un groupe de patients recevant un
placebo ayant un effet délétère (un nocebo). Cause possible : plusieurs
excipients à effet notoire ayant une synergie négative significative chez tous (ou
partie de) ces malades particuliers (par ex. les plus âgés, les
tabagiques, les alcooliques, les déficients en fermentase B7x7,
les mutations Dx, y ou z, les déjà
traités par inhibiteurs de thaumasynergine, etc.) ;
. si TTT" représente l'évolution des patients traités ;
alors on peut conclure que le traitement TTT" est bénéfique sur la
survie par rapport au placebo contrôle P-.
Faut-il pour autant le prescrire ? |
Se pose en fait, la question du rôle des excipients dans
l'activité finale des médicaments mis sur le marché. L'action pharmacologique
des principes actifs est fortement modulée par ceux-là. Sans les excipients, pas de médicament.
Leur interchangabilité est
réglementée par des règles
standards précises. Elle est habituellement
supposée neutre pour les génériques mais sans vérification formelle
d'efficacité clinique. Les interrogations fondamentales
suscitées par les textes mis en perspective ici doivent donc nous interpeller fort.
D'autant que des médicaments commercialisés depuis longtemps peuvent voir leur
composition en excipients modifiée avec des résultats véritablement
catastrophiques : Urosiphon® et Pilosuryl® retirés récemment
du marché suite à des accidents dont certains mortels dûs à l'éther
monoéthylénique diéthylglycol qui n'existait pas dans la formule
historique.
Au fil du temps ce site WEB va évoluer en fonction de ma
réflexion, de mon temps disponible, des publications pertinentes et autres apports
contributifs (votre intérêt croissant, voire exponentiel, n'étant pas le moindre). Il
peut aider à
interpeller les responsables industriels et/ou académiques des biais de
confusion que cette analyse met en valeur et, en tous les cas, attirer
l'attention des prescripteurs et délivreurs de médicaments sur les effets
délétères pouvant résulter de synergies négatives entre plusieurs
excipients à effet notoire*** présents au sein d'un même médicament (ou
de plusieurs médicaments appartenant à une même prescription). Peut-être
même servira-t-il aussi à remettre en question des
résultats trop tôt considérés comme acquis ?
*** Se pose également, à propos de la quantité inconnue des
excipients à effet notoire dans les spécialités pharmaceutiques, la question
de leur substitution supposée inoffensive par des génériques (cf. le
droit de substitution des génériques).
La réflexion qui a mené à la rédaction de ce mémoire était
surtout théorique. Elle exploitait une faille logique d'un raisonnement
commun pré-supposé
raisonnable et avait si possible pour but d'éviter à l'avenir de prendre des chimères
psychiatriques pour des boussoles scientifiques. Seulement, la recherche d'exemples concrets et réels
a fini par ramener des documents et des silences troublants.
Placebo certes !
Mais qu'en est-il du NOCEBO ?
Sondage : la plupart
pensent que les participants des essais cliniques sont mal informés des
riques encourus.
"L'invité du jour nous dit que la véritable histoire de ses
origines est un essai clinique qui a mal tourné." |
|
Faites vos jeux. Rien ne va plus...
|
placebo |
ET
/
OU |
nocebo |
excipients |
additifs |
mensonge |
vérité |
peer review |
E.B.M. |
aliment
|
médicament |
Hippocrate |
Galien |
unpublished data |
wild science |
leave of absence |
intérêts croisés |
effet not@ire |
fée carabosse |
|
Une
bibliographie plus charpentée que celle du mémoire est disponible ici.
Elle est constituée d'articles en version complète (.pdf pour la
plupart).
Si vous estimez que certaines références
utiles manquent, vous pouvez toujours m'envoyer un courrier pla.ce.bo@free.fr.
Votre retour critique sera bienvenu de
toutes les façons. |
|
Au fait, pourquoi ce texte ? HISTORIQUE
Vous y verrez ausi, entre autres, la réaction
du Service Commun d'Expertise Collective de l'Inserm, celle du responsable
de l'Espace Éthique d'un très (très) grand groupe hospitalier, d'un
Académicien (de Médecine, d'un PU-PH de l'AP-HP. Et quand vous saurez
qu'un ancien Médecin-Conseil Général de la CNAM s'intéresse à cette réflexion
iconoclaste, vous comprendrez que celle-ci a des implications peu banales.
Quelques réflexions "drôles" sur les génériques
en (mauvaise) pratique officinale.
|
|
création le 24 janvier 2003
dernière modification le
04 juillet 2007
|
|